Guibal - La rencontre du chien

Prix

70,00 € TTC

Artiste GUIBAL Henri
Technique Gravure au carborundum
Support / Matériau Papier fait main Moulin de Larroque
Format 37 x 42 cm

"La rencontre du chien"

Gravure au carborundum originale signée et numérotée par l'artiste.

Petit tirage à 30 exemplaires.

Intervention manuelle avec réhauts de peinture. Chaque pièce est différente.

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LA GRAVURE AU CARBORUNDUM OU LE PROCEDE GOETZ

 

HISTOIRE

Né d’une famille franco-américaine en 1909 le peintre Goetz, pour pallier aux difficultés de la gravure, se lance dans la recherche d’une technique qui n’utilise pas l’eau.

Il met au point en 1967, après 10 ans d’effort, la gravure au carborundum.

 

DEFINITION ET PRINCIPE

Le carborundum (carbure de silicium) est une émanation combinée de silicium et de carbone, qui se trouve cristallisé dans la nature et s’apparente au charbon.

Il se présente sous forme de grains plus ou moins fins et a la particularité de durcir très fortement les matières avec lesquelles il est mélangé.

Le graveur dépose sur le métal ou autre support (plexiglass,) une pâte composée de résine plastique (ou autre) et de carborundum en grains. Une fois séchée, cette matière extrêmement dure présente un relief. Il ne s’agit donc pas d’inciser une plaque. La planche sert ici uniquement de support à la matière ajoutée, laquelle est modelée d’aspérités en creux et en relief. Cette matière a l’avantage de retenir les encres avec une grande variété de nuances et de structures.

A partir de ce support, le procédé d’impression est identique à celui de la taille douce à ceci près :

-        L’encrage peut s’effectuer tant sur les reliefs que dans les creux,

-        La forme donnée à la « matrice » défonce le papier et lui imprime sous l’effet de la presse (jusqu’à 17 tonnes de pression) son négatif ainsi que les couleurs appliquées à la main,

-        Le papier à la cuve plus épais (600 gr) et humidifié au préalable pour l’assouplir, est

 

APPLICATION

Le procédé Goetz utilisé par les peintres prend de l’ampleur dans le monde entier.

Ses variations d’application et ses possibilités techniques sont quasi-infinies. Chaque artiste réinvente et adapte le procédé Goetz ouvert aux expressions les plus diverses.

Miro, Clavé, Papart, Coignard, Hélénon, Brisson, Cottavoz ont notamment appliqué ou travaillent encore avec ce procédé toujours nourri d’innovation.

Naturellement, il est possible de combiner la gravure au carborundum avec toutes les autres techniques de l’estampe.

Biographie de GUIBAL Henri:

Né le 30 octobre 1947 à Aix-en-Provence.

1965/1968 Etudes à l’école des Beaux-arts d’Aix, atelier Vincent Bioulés.

1983 à 2010 enseigne la peinture à l’école supérieure d’art de Clermont Métropole.

Vit et travaille dans les Landes et dans le Gard.

« A vrai dire ma démarche prend sa source dans un monde rempli d’odeurs, de chants invisibles, ceux des oiseaux, du vent de la mer, des murmures des femmes.

Elle est suspendue à un paysage intime comme celui qui se trouve en face de ma maison, à cette multitude de fragments discrets qui me disent tant de choses… tant de choses secrètes, insoupçonnées, silencieuses. Souvent des personnages y passent, s’émerveillent, s’étonnent, écoutent.

Je ne représente pas. Je laisse aller ce monde nourricier cheminer dans mon sang, cette assemblée de flashs qui composent ma vie, et qui va venir à son tour articuler cette surface étrange et complexe qui est la toile ou le papier.

Je n’ai jamais pensé que la peinture était la représentation d’une quelconque réalité. Mes Maîtres me l’ont toujours soufflé dans le creux de mes mains. Je m’emploie donc à cette peinture lente, répétant des gestes de longues dates qui, à eux seuls, déjà constituent l’éclat de ma toile, cet éclat bien insuffisant pourtant mais qui prendra son sens et sa discrétion, bientôt quand la peinture oubliera les habitudes, quand elle aura filtré et digéré les interrogations lourdes et inutiles.

Peindre sans idées arrêtées.

Etre réceptif à la surprise. Je ne rajoute jamais. La peinture est une histoire de soustraction… ôter n’est pas enlever. « Mettre juste ce qu’il faut », cela est bien ma contrainte, moi qui peint par transparence, couche sur couche pour que mes surprises soient l’étonnement et le plaisir.

Mes peintures sont des « notes » comme le disait si bien Pablo, des notes qui interrogent et excitent des moments uniques. »

Expositions personnelles récentes :

Galerie 17, Clermont Ferrand

Gallerie dell’arte, La Haag

Salle Jean Hélion, Issoire

Le Prieuré, Le Bourget du Lac

Kunstgalleri, Motala

Galerie Cupillard, Grenoble

Maison de la Culture, Metz

Galerie les teinturiers, Avignon

Galerie de la Raiffeisenbank, Neumarkt

Galerie St Jean, chalon sur Saône

Galerie Kin, Gotteborg

Expositions collectives et salons récents :

1998 Biennale de la gravure d’Amodora, Portugal

S.A.G.A. éditions Jacques Boulan, Paris

M.A.C. 2000, Paris

1999    S.A.G.A. éditions Jacques Boulan, Paris

« Récidiva » salle Jean Hélion, Issoire

M.A.C. 2000, Paris

Galerie Lefor-Openo, Paris

2000    Galerie Contre-courant, Porte en Ré

2001    M.A.C. 2000, Paris

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